Le Sport Nautique de Philippeville

Voici deux documents intéressant sur le sport nautique de Philippeville qui m’ont été transmis généreusement par Philippe Valmy et qui ont pour origine un certain DINOU que je remercie vivement au nom de SkikdaMag.
Jacky Colatrella
Sport Naurique de Philippeville permis de conduire les bateaux à moteursSport Naurique de Philippeville programme des compétitions

74 commentaires pour Le Sport Nautique de Philippeville

  1. Marchand dit :

    Bonjour à tous,

    Quelqu’un pourrait-il me dire le vrai nom d’un gros poisson carnassier que l’on appelait « serre » et qui se pêchait au mulet vivant.

    Merci et bravo pour votre site

    Marcel Marchand

    • SkikdaMag dit :

      La « SERRE » a pour nom scientifique : « POMATOMUS SALTATRIX » et fait partie de la famille des poissons dit : « BLEUS ».
      La serre est également appelée : « TASSERGAL »
      En Arabe la serre se dit : « KARRADH ».
      Le corps est oblong et allongé. La tête est assez courte et les mâchoires sont puissantes, armées de fortes incisives. La mâchoire inférieure est épaisse.
      La première dorsale est composée de rayons épineux courts et robustes, la deuxième dorsale et l’anale sont à peu près symétriques. Le corps et les opercules sont couverts de petites écailles cycloïdes.
      Le corps est gris bleu à gris vert foncé sur le dos, les flancs et le ventre sont argentés. Une marque sombre à la naissance des pectorales est caractéristique.
      Je me souviens très bien de mon père en avoir pêchés près du bateau coulé à Jeanne d’Arc.
      C’était un poisson bagarreur et difficile à « monter » surtout sans chainettes à la base du Gut car leurs dents acérées avaient vite raison de la ligne.
      Bien cordialement
      Jacky Colatrella (le web master du site)

      • Marchand dit :

        Merci pour votre réponse.
        A l’époque, je n’était pas équipé pour me mesurer avec ces « bestioles ».
        J’ai assisté vers 1944/45 dans l’avant port au gagadou à une lutte entre les frères Pappalardo et plusieurs « serres » qui chassaient les petits mulets. Les « serres » ont gagné par abandon, ayant cassé toutes les lignes qui étaient armées avec un bouchon de bonbonne et un bas de ligne (non en acier) de 80 cm.
        Mon beau-père en des temps plus anciens s’y est également essayé à Jeanne d’Arc avec un corps de ligne en crin de cheval qu’il tressait lui même et un bas de ligne en fil de fer d’acier. Equipement grossier mais qui permettait, selon ses dires, d’être vainqueur une fois sur … 10.
        Je reviens d’un pèlerinage à Philippeville et j’essaye de rassembler mes souvenirs de pêcheur du bord, car je n’avais pas la chance de posséder un bateau.
        Bien cordialement
        Marcel MARCHAND

      • SkikdaMag dit :

        Bonjour Marcel,
        Merci pour votre commentaire et pour faire revivre ces bons moments de notre jeunesse.
        Je vous invite à rejoindre le FORUM de SKIKDAMAG où vous trouverez une mine d’informations sur notre cité et en particulier sur les pêches mémorables décrites par des anciens philippevillois mais également par nos amis Skikdis.
        A très vite sur le FORUM.
        Bien cordialement
        Jacky

    • nourdine dit :

      Monsieur marchand bonjour, je vois que Jacky a répondu amplement à votre question sur la serre, j’ajouterais pour ma part que les gens continuent de la pêcher avec la même technique du mulet vivant au gagadour non pas du côté de l’usine à gaz qui n’existe plus mais du côté du château d’if sur la route de l’ilôt aux chèvres.
      J’ai eu la chance une fois en 2000 en passant en voiture de ce côté, où un attroupement de chauffeurs s’est constitué autour d’un homme du haut de la route, il avait ferré une sacré bête, la bataille a été dure, il a fallut qu’un autre pêcheur descende vers les blocs pour l’aider et quelle bête une serre qui devait faire un peu plus de un mètre pesant dans les 40 kgs, quand il l’avait chargé sur sa bicyclette il lui était impossible de l’enfourcher. Imaginez le reste ,le spectacle du bonhomme en passant par la ville pour le poissonnier. je vois assez souvent des pièces de 10 kg sur les étals à la rue vallée chez les poissonniers de l’ancien salon de collatrella ( nos merlans).
      amicalement nourdine

    • ACCOMIATO André dit :

      A l’attention de Marcel Marchand:
      Qu’elle surprise en lisant ton nom, en lisant SKIGDA MAG. Peux tu me communiquer tes coordonnées.Amicalement. André ACCOMIATO( Les Hespérides Bt D,140 Allée de la ponsonne 041OO MANOSQUE.

  2. nourdine dit :

    Gerard bonjour,
    Tu m’a fait saliver au forum avec les calmars, raconte ta partie de pêche, je suis très curieux
    si la partie se déroule comme dans le bon vieux temps avec le chpoun (un plomb incrusté d’hameçons pour les neophytes) ou bien d’autres techniques avec du matériel électronique , tu pars le matin de bonheur ou vers la fin des après midi.
    C’est la saison mon frère tire et molle (cad donne du mou)
    Tu profiteras pour parler à tes soeurs et tu me le diras au forum s’il existe des recettes typiquement philippevilloise pour le cuisiner, (stora est réputée mama mia)
    fraternellement
    nourdine

    • conte dit :

      Bonsoir Nourdine,
      Je te réponds tardivement parce que je viens de découvrir tout bêtement ton mot à l’instant. je te prie de m’en excuser. Ah! la pêche aux calmars à Stora. Les meilleurs postes : près du phare de Stora ; près du rocher de la macaque ou plus loin aux pignes, juste en face de la grotte. Mais il y en a d’autres des postes à calmars que tu dois connaître.
      Pour les recettes, je t’en donne une : les calmars farcis : Vider les calmars, garder les cornets, couper les têtes et tentacules en tous petits morceaux, les faire revenir dans une poêle avec une filet d’huile d’olive. Préparer la farce : mie de pain trempée dans un peu d’eau et bien essorée, rajouter 2 gousses d’ail coupées en petits morceaux, persil haché, un peu de gruyère râpé, un œuf, sel, poivre et rajouter les têtes et tentacules. Bourrer les cornets avec la farce et coudre pour fermer les cornets. Dans une cocotte, faire dorer les cornets farcis, finir leur cuisson dans une sauce tomate maison. Servir avec des Spaghetti « al dente ».
      J’espère avoir répondu à tes souhaits.
      A bientôt.
      Gérard

  3. nourdine dit :

    salut les marins du sport nautique,
    quelque chose en vue ou pas, et bien figurez-vous que sur insistance d’un ancien copain de pêche, je fus invité à jiguer , c’est une première pour moi palangrotiste dans l’âme, mais comme tout vieux réfractaire à tout ce qui est nouveau, j’ai pris la peine de ramener ma palangrotte préférée, celle qui m’avait procuré tant de joies et des amorces ( sardine et crevettes).

    Je n’en avais parlé à personne, on avait pris le départ sur un zodiac de Jeanne d’arc vers le CASCAVALE en face la pointe aux langoustes après les platanes ou El- alia.
    Arrivé on s’est posté avec un moulinet et un leurre en forme ovale de 10cm avec un hameçon, on m’a expliqué la technique qui à priori nécessite beaucoup d’effort avec 80 mètres de fonds.

    J’ai lancé ma ligne avec des mouvements de bas en haut assez brusques et enrouler le crin dans la bobine, malheureux aux bouts de trois lancers j y avais le bras qui partait vers l’eau comme si ma palangrotte avait commencé sa mélopée enchanteresse en me disant prends moi.
    ;
    Je décide de tout enrouler et dérouler mon amour de ligne en procédant à l’amorçage à l’ancienne, entre temps les jigeurs ( je ne sais si c’est comme çà que ça se prononce) n’ont rien pris ya yéma ( oh ma mère) une fois le plombs sur le rocher j’ai senti cinq coups sourds et la ligne partir, j’ai laissé quelques secondes et je tire un bon coup et là il est ferré, les coups de béliers commencent j’i rien dit ce que je faisais c’est tire et molle doucement, là je le décolle du fonds
    Un parmi les pêcheur était intrigué par mon comportement et me regardais à demi- volet ( regard sans se faire remarquer) je l’ai vu et je lui ai dit jigge jigge mon frère il a souri mais il ne se doutait pas de ce qu’il y avait au fond.
    Assis sur le côté, je le montais à l’ancienne sans se faire repérer, à 10 mètres on voyait les éclairs lumineux de son corps qui on été remarqué, l’un deux a laissé tomber le moulinet qu’il avait en main pour un autre afin de leurrer cette masse qui est apparu, le temps qu’il lance son leurre, le poissonl était à 3 mètres, il s’est arrêté net en me regardant, je jui ai adressé  » he oui c’est à l’ancienne c’était un beau dentie de 8 kg.
    Ils se sont tous arrêtés de jigger pour la vue du poisson désamorcé dans le casier, moi entretemps je réamorces et plouf dans l’eau les picôrements en bas et tires et molles trois daurades grise tanudes de belles tavelles de 2 kg.
    La suite a été un demi sac remplis de tanudes et le jig walou ya mon frère.

    Quand j’ai commencé à faire les parts à l’ancienne avec en plus la part du propriétaire (pour lui deux parts), ils étaient surpris parce qu’habituellement chacun prend son poisson.
    Je leur ai expliqué que chaque pêcheur embarqué a droit à une part avec une part pour l’entretien du bateau parce qu’en réalité on ne partage pas les frais d’entretien, d’éssence,
    et les autres frais accessoires de mise à la mer du bateaux(taxe).

    Quand on s’est quitté on m’avait confié qu’ils avaient beaucoup à apprendre avec les anciens
    le partage, la convivialité et les techniques..
    je voulais faire partager ce moment avec mes amis
    amicalement nourdine

    • conte dit :

      Bonjour Nourdine
      Le dentis de 8 kg de la pointe des langoustes un vrai bonheur, surtout la façon avec laquelle tu nous fais vivre cette partie de pêche. C’est le plus beau des poissons, quand tu l’as décollé du fond, il est mort. Dans l’assiette, il est succulent. Je ne te ferai pas l’affront pour trouver une bonne recette de cuisine. Le jig, ne m’en parle pas, j’ai tout l’attirail. Pour notre génération çà n’a pas pris. Les jeunes en sont friands. En plus, il faut dire que c’est la destruction des espèces.
      La partie de pêche, comme tu le dis si bien, c’est aussi le partage sans oublier la part pour le matériel, comme procédaient les anciens. c’est comme cela que l’on faisait à Stora
      le marin était embarqué et recevait « la part » en fin de semaine.
      Bien amicalement et à bientôt.
      Gérard

  4. nourdine dit :

    Bonjour gérard,
    en effet je me suis inquiété de ton absence en espérant qu’il te soit rien arrivé, je me suis dits attendons on a toujours patienté qu’il se manifeste, je pense que notre ami gilles doit être du même avis. Mais une fois les news reçues cela fait du bien.

    Les dorades polyphènes que tu prends actuellement à la traine c’est cette espèce de bonite aplatie avec une queue très en rellief et qui s’apparente à la leitche.
    On la surnomme ici la bonite maltaise je ne saurais si c’est la même.

    A skikda ça pilulle de bonite la sainte marie et le troumouling à la chair blanche ainsi que les pagres et gros pageots, les étals en ville sont pleins du côté du marché à l’ancien magasin colatrella devenu une poissonnerie.
    La rue valée est devenue par excellence la rue des poissonniers.
    Reale alain te dit quelque chose il résidait à la maison coppa (voit avis de recherche).
    C’est toujours un plaisir agréable de communiquer.
    Porte toi bien et à +
    fraternellement et amicalement
    Nourdine

  5. nourdine dit :

    Merci à notre administrateur qui a pu me sauvegarder ce message que j’avais rédigé plusieurs fois et qui hélas au moment de l’envoi, la connexion se perdait et me renvoyait à la case départ.
    nourdine

    • conte dit :

      Bonsoir NOURDINE,
      Je m’excuse de te répondre si tardivement, mais j’étais absent de mon domicile durant 3 semaines. En lisant ton récit sur la pêche à la bonite, je me suis revu 50 ans en arrière, lorsque je partais à la traine à la bonite avec mon père. Le scénario que tu décris est exactement le même. Nous allions jusqu’à la « pigne » voir plus loin. Parfois au milieu des bonites, nous attrapions des dorades coryphènes, magnifiques poissons aux couleurs jaunes, bleues et vertes, qui se débattent bien.
      En ce moment, juste en face de STORA (800 km au nord) nous prenons des bonites avec quelques pélamides. On s’amuse, c’est la saison avant que l’eau ne refroidisse.
      A bientôt mon frère, et continue à nous régaler avec tes récits.
      Gérard

  6. e dit :

    Bonjour Gérard,
    C’est la fin de l’été et le moment propice pour la pêche à la traine, aller taquiner la bonite la merveilleuse sainte marie.
    Ah il est 15h on s’active sur le bateau, préparer les lignes de traine s’assurer que les plumes de mouettes sont écarlates le cas échéant les laver avec de l’OMO pour enlever les impuretés et les saletés récoltées lors de l’entreposage à l’intérieur du roof, profiter pour nouer aux fils les mitraillettes( plusieurs plumes munies d’hameçons sur un seul bas de ligne.
    Faire le plein d’essence mettre le moteur à chauffer et commencer à placer de chaque côté un bambou muni d’une lanière de chambre à air auquel sera noué la ligne, cet elastic servira d’amortisseur pour que le poisson ne casse pas la ligne.
    Nous voilà en route, dès la passe du chateau vert depassée, on commence à dérouler les lignes
    qu’on attache au bout du bambou avec un crochet dans l’élastic, le gouvernail entre les les deux jambes les mais continuent de s’affairer pour mettre à l’eau les autres lignes qui, elles seront tenu à la main en faisant un va et vient et ce, de chaque côté du bateau.

    On scrute le moindre frémissement dans l’eau, et puis soudain un nuage de mouette au desssus de la petite sec et qui descend vers paradis plage, la barre franche est mise à rude épreuve en effectuant un virage et éviter d’entremêler les quatre lignes lancées c’est tout un art que de tenir la barre.
    On fonce vers le banc, les petites sardinelles et anchoix sortaient presque de l’eau, elles étaient chassées par la bonite et les mouettes il fallait éviter de couper le banc en passant par le milieu , on s’est mis sur les extrémités du banc et qu’elle fut notre surprise les quatre lignes étaient ferrées et avaient ralenti légèrement le bateau, on avait compris que c’était de belles bonites mais la surprise c’était lorsque le premier poisson fit son apparition c’était une tarade ( grosse bonite) C’était une manne du ciel et la baraka y était on avait pris cet après midi de septembre 1975 20 tarades.
    En 1975 le sport nautique était devenu une base des gardes côtes, on était ammaré au petit port de Stora le long de son unique jetée.
    Arrivé au ponton, un attroupement s’est effectué, une fois amaré il y avait 8 personnes à qui on avait fait profité en offrant à chacun une pièce, on est aussi allé au hangar à bateau qu’était l’ancienne conserverie de stora on avait aussi distribué au gardien de l’époque le vieux chaouch, reparateur en charpente ( petits travaux) à ses heures de loisirs les quelques plaisanciers qui ont hivernés leurs bateaux et en étaient aux dernières touches de remisage
    On étaient content tout le monde avait profité de ce don du ciel, le partage et l’entraide étaient ancrées dans nos moeurs, normal c’était un leg de nos anciens que nous continuons de perpétuer sur les deux rives de la méditerranée.
    On ne se lassera jamais de lire ou de raconter ces anciens récits qui ont marqué nos vies à jamais tant les passions étaient communes et partagées.
    c’était un de ces souvenirs qui m’a marqué.
    amicalement à toi gérard et à tous nos copains.

    Nourdine

    • Gilles du Montplaisant dit :

      Bonjour Nourdine, bonjour à tous nos Amis Lecteurs du Sport Nautique,

      Quelle belle partie de pêche tu nous as relatée là Nourdine et quelle belle leçon de partage tu nous as rappelée !
      Gens de la mer et gens de la terre, tout le monde est émerveillé par ce généreux récit.
      Bonne journée à tous. Amicalement à vous, Gilles

  7. nourdine dit :

    CHAZE bonjour,
    Ta participation nous a laissé sur notre faim, on attends que tu nous balances des amorces que nous dégusteront avec joie et frénésie.
    Fille d’un plaisancier du sport nautique je ne te lâche pas?, tu nous est précieuse à restituer les souvenirs et les anecdotes ainsi que les parties de pêche passées avec le papa sur le Poppey..
    Le bateau familial est tellement chargé d’histoires qu’il continue toujours de naviguer , il n’a pas coulé, à toi de le faire revivre.
    Pour ma part j’ai été touché et ému pour ce bateau qui vous a suivi dans l’exil et qui représentait une partie de vous même ici.dans la terre natale et ton coeur continue et contuera de vibrer
    pour Philippeville.et ce pour l’éternité.
    Mes meilleurs amitiés
    NOURDINE

  8. nourdine dit :

    Une journée à la cale sèche du sport nautique.

    une fois le bateau retiré de la mer avec le chariot adéquat, débute alors l’opération de grattage qui consiste à nettoyer toute la ligne de flottaison des algues et différent gastéropodes qui se sont collés, mais il faut veiller avec une attention particulière à détecter les vers incrustés dans les planches du bateau.si tout est ok, peindre avec la sous marine, de nos jours appelée l’anti-fouling

    ,le cas contraire si on s’aperçoit qu’une planche a été altérée alors là commence le véritable travail certains confient cette tâche à un charpentier de marine d’autres préfèrent réaliser ce travail par leurs propres moyens cad :
    .*retirer la planche éventuellement pourrie.
    .*vérifier la membrure si cette dernière montre des signes de faiblesses procéder soit au remplacement ou au renforcement par une autre à côté de l’ancienne
    *une fois la membrure installée procéder à la peinture avec du minium de plomb, clouer la planche
    avec des clous galvanisés et peindre de la même façon.
    Entre temps un petit attroupement avec des commentaires s’effectue autour du bateau à terre et chacun voudrait savoir ce que le bateau à dans son ventre et les commentaires vont bon train  » tu as vérifié ton tube étambeau parce que le guide est un peu fendillé »( il s’agit d’un morceau de bois d »olivier que l’on amène à un tourneur après avoir séjourné dans de l’huile il est taillé au diamètre du tube porte hélice et inséré dans la sortie de l’étambot)
    *procéder au calfatage en insérant entre les interstices du fil à base de coton à l’aide d’un couteau à calfater ( un burin avec le bas aplati en croissant de lune).
    *une fois l’opération de calfatage terminée, passer à l’étape du masticage à l’aide d’une raclette ou spatule remplir le vide entre le calfatage et la planche ( au préalable on prépare le mastic avec de la peinture au minium de plomb).
    * passer la peinture sous marine jusqu’à la ligne de flottaison et le bateau est prêt à prendre la mer après quelques jours amaré à quai pour permettre au bois de gonfler et s’assurer de l’étancheité
    Après c’est le repos du guerrier avec les discutions sur les travaux effectués.autour des merguez et des brochettes accompagnées du nectar divin.
    qui peut me rappeler les deux ou trois charpentiers de marine qui existaient à cette époque en dehors de gabrielle qui faisait les petits travaux pour une bouteille de vin.

    allez ravivons cette atmosphère et cette ambiance de la cale sèche.
    amicalement nourdine.

    • Gilles du Montplaisant dit :

      Bonjour Nourdine, Bonjour Amis du Sport Nautique !
      Magnifique démonstration de l’entretien d’une coque en bois Nourdine ! C’est noble de revenir sur ces techniques ancestrales ; maintenant avec les coques en plastique, c’est un autre monde. Mais je pense que la flouqua en bois a encore de beaux jours devant elle surtout si elle est toujours bien entretenue comme tu le décris si précisément.
      Concernant les charpentiers de marine, tu sais au Montplaisant il n’y a jamais eu la mer et je ne pourrai personnellement rien apporter à ta recherche sur les gens de cette corporation. Cependant, continue à nous faire vivre et revivre ces gestes d’un savoir-faire certain.
      Bien amicalement à toi Nourdine PF et aux lecteurs de SkikdaMag

      • nourdine dit :

        gilles bonjour, de nos jours il est vrai que le polyester a remplacé le bois, les réparations n’exigent pas beaucoups d’efforts et de tracasseries, il faut procéder au nettoyage de la partie avec une meuleuse munie d’un disque en papier émeri pour la rendre plus rèche afin que la résine puisse adhérer.
        Préparer la résine et la mélanger avec ses addidifs( durcisseur et/ou catalyseur), faire une première couche avec le produit obtenu et appliquer la feuille de fibre de verre. Refaire cette opération deux à trois fois.
        Procéder à un dernier ponçage à la main en utilisant de la toile émeri jusqu’à rendre la surface lisse peindre et mettre à l’eau ce qui n’est pas le cas du bois les délais d’attentes sont plus longs ( le séchage du mastic et le gonflement du bois dans l’eau.).
        Le bois c’est tout un art et un savoir faire..
        amicalement nourdine

      • conte dit :

        Bonsoir Nourdine
        Toujours fidèle au poste. Je me suis régalé en lisant ta prose sur la réparation des bateaux en bois et ce, dans les moindre détails. Tu as fait allusion à GABRIEL, le charpentier de marine. Son nom : PARASCANDOLA mais tout le monde l’appelait par son prénom. Je l’ai bien connu. Il habitait une baraque de pêcheur à Stora. Il n’avait jamais de mètre, jamais d’équerre. Son principal outil pour mesurer : la boite d’allumettes. En 1949, mon père avait acheté un canot de lampareau de 3 mètres. Mon frère Félix y avait fait placer un moteur de marque Bernard et c’est Gabriel qui avait fait le passage de l’arbre et de l’hélice à l’arrière. Ce canot, à l’indépendance, nous l’avons rapatrié en France et nous nous en sommes servis (grâce à Gabriel) jusque vers les années 1990. Il était dommage que Gabriel boive trop car il avait vraiment des mains en or. Toutes les réparations de bateaux passaient par ses mains mais il fallait être patient.
        A bientôt mon frère, porte toi bien.
        Gérard

      • Gilles du Montplaisant dit :

        Bonsoir les Amis du Bord de mer et de la Cale sèche,
        Je savais que Nourdine, par sa précise description du métier de charpentier de marine allait faire réagir des férus ; Gérard a ravivé le sujet, merci à lui aussi. Ceux qui ont connu Gabriel doivent avoir les larmes aux yeux : sans équerre, sans mètre, seulement son coup d’oeil magique et … ses mains en or !
        Quant à l’entretien des coques en polyester, je vois que Nourdine en connaît un sacré rayon, ce dont on ne doutait pas, sachant qu’il a fréquenté, fréquente et fréquentera longtemps (que Dieu le garde) le Cercle des pêcheurs ; bravo Nourdine !
        Bien amicalement à chacun de vous,
        GDM

      • nourdine dit :

        salut gilles et gérard, pour l’anecdote de Gabriel après 1962, les gars du sport nautique de Bône sont venus à philiville et nous ont ravis Gabriel en lui promettant un logement au port du coté de Bernard ( alsacien)le réparateur de moteurs marins installé ( mitoyen) au port de plaisance( cité gassiot) de bône, et du nectar à volonté, tenté il est parti avec eux pour s’installer à Annaba.
        Heureusement que feu Maurice Criscuolo et son ami le patron pêcheur Belbati se sont inquiétés de son absence, de fil en aiguille ils apprirent que des gens de bône sont venus le ravir.
        Maurice voyait rouge, ( avec la rivalité qui existait entre de SPN de bône et celui de philippeville) et son sang n’a fait qu’un tour, c’est alors qu’ils se sont déplacés pour le ramener de force dans sa ville et il est revenu et continuait sa vie qu’il a toujours aimé.
        Je ne sais malheureusement pas la date de son décès.
        Tu me confirmes que le mètre utilisé était sa boite d’allumette ça c’est la panache des grands, le coup d’oeil aidant.
        Cette histoire m’a été raconté par le commandant Darc (retraité), qui était propriétaire d’une vedette habitable remisée au hangar de stora ( ancienne conserverie).

        Tu sais c’était important l’alignement de l’arbre dans le tube étambot, il n’y a que le charpentier de marine qui le ramène au millimètre près, par contre pour ceux qui effectuent l’alignement seuls ils ont recours à un cardan qui relie la sortie du moteur avec celle de l’étambot, pour rattrapper le jeu et ne pas oublier de mettre de la graisse dans le trou du palier pour éviter que l’arbre ne s’échauffe ce qui risque, soit de casser ou de créer beaucoup de désagréments en mer il faut que tout soit nickel.

        Il y avait aussi le tourteau ce morceau d’oliiver que l’on baigne dans de l’huile pendant assez longtemps et travaillé au tours et calibré au tube porte hélice et de l’étambot..
        Aussi on vérifiait l’état de la fausse quille qui recevait tous les chocs au moment de l’échouage et du retrait du bateau de l’eau sur des pendules (rondins de bois), les plaisanciers ont trouvé la parade en faisant envelopper la proue et toute la quille avec une ceinture en laiton ou en cuivre.
        ça c’était le charme, on passait des journées entières on oubliait tout famille, maison,
        même le soir on était préoccupé et les discussions tournaient autour des réparations faites et à venir.
        Ces moments de délices ne sont plus connus de nos jours le bois a laissé son empreinte
        par tout l’amour et la sueur du travail bien accompli que les gens donnaient.

        amicalement à vous.
        Nourdine .

      • Gilles du Montplaisant dit :

        Bonjour Nourdine, Bonjour Gérard et Bonjour à tous nos amis lecteurs de cette rubrique,
        On va certainement se faire enguirlander par notre WebMaster de ne pas passer par le Forum (Faux Rhum pour les Briagouns). Mais c’est qui a mis ce sujet du Sport Nautique sur cette page ? – C’est pas M’sieu, c’est Loui, alors …
        Alors, revenons à nos moutons. Ah, ces Bônois qui ont voulu nous piquer Gabriel ! Encore un grand Merci à toi, Nourdine, de nous faire revivre ces grands moments.
        On a souvent dit, après certaines élections à l’Assemblée Algérienne ceci : « Bône la coquette, Philiville la t.  » ( cela rimait ; précision pour les non-initiés peut-être trop jeunes à l’époque). A qui cela rappelle quelque chose ?
        Je pense qu’il va falloir passer par une page dans le Forum. C’est moi qui vais le faire. (Voir « Autres sujets », dans le Forum)
        Amicalement à chacun de vous

    • Chaze dit :

      Bonjour, je rentre dans votre conversation!Je suis nee villa georgette route de la corniche en 1948. Mon grand pere Portelli avait plusieurs maisons, la citeePortelli, mon pere prof d anglais au lycee Luciani, Yvon Taliercio avait in bateau au sport nautique et etait grand pecheur au harpon. Il etait ami de Felix Conte, j ai tres bien connu tous ces lieux, acuapez avec les fontaines ferrugineuses et les singes, Mohamed au sport nautique, Canoutchouc, Gabriel qui passait tous les jours devant chez nous et tous les bateaux du sport nautique!Je suis une pecheuse enragee, a Formentera , la plus petite ile des Baleares, ou il y a des Raos, des souris pour nous, et des coryphenes, des limons, et bien sur dentchs daurades, etc ! J ai pas trouve plus pret de l algerie, ou mon coeur est reste pour toujours! Bonjour a tous
      NB Le bateau de mon pere lPopeye vient de couler en mai c etait un pointu fait par Silani,il avait 65 ans…..

      • nourdine dit :

        Chaze bonjour et bienvenu au site, nous essayons de recréer l’ambiance du sport nautique de l’époque, vos souvenirs sont d’un grand apport.
        participez c’est faire revivre nos anciens.

        La villa georgette est-ce la villa juste du chateau bengana ou plus loin vers le domaine de saint gervais, les portelli il existe deux familles celle qui tenait la librairie aux arcades et celle qui habite la rue antoine bruno en allant vers le mont plaisant.

        Taliercio etait apparenté par alliance aux di napoli ( info. de claude bouchet que je salue au passage) moi je me souviens du prof de sport au lycée luciani je pense petit pierre ( il était blond aux yeux bleux) il y avait aussi un lien de parenté avec je pense les gianotti (pascal) des fours tibelletti à moins que je ne confondes….(tellement de souvenirs dans ma petite tête qui remontent )
        Celà va faire plaisir à mon ami et frère gérard conte de savoir que yves taliercio était l’ami de son frère félix avec qui beaucoup de choses ont été partagés.
        ,.
        Tu sais l’aquapez est restée intacte les sources coulent toujours des rochers, la grotte habritant les chauves souris est toujours là, les singes magots font assez souvent des descentes quand on échoue les bateaux pour prendre un peu de bon temps en faisant griller le poisson péché.
        Merci pour l’info du deuxième charpentier de marine en la personne de Mr Silani, quant à mohamed je ne sais pas ce qu’il est devenu,
        Tu te souviens de caoutchouc, il sera ravi de l’apprendre entre philippevilois on ne s’oublie pas de sitôt.

        Chaze aux baléares, c’est le même type de poissons que chez nous autres, les souris de mer, les limons, les daurades, les denties ou praydunchs, les pagres, bossus, pompiers,
        merou, badeche etc…que tu continue à pêcher c’est formidable.
        Raconte nous un peu les techniques de ta terre d’acceuil elles sont peut être differentes de celles de chez nous autres.
        Bravo à toi et ton papa d’avoir entretenu un bateau chargé d’émotions, d’histoiress et d’amours c’est une relique que l’on vient de perdre quand on sait qu’il a été construit il y a 65 ans par un charpentier à philiville, il rejoint celui de gérard conte dont l’histoire s’est arrêté en 1990 et construit par Gabriel.
        Chaze je sais que ton coeur n’a jamais quitté ta terre natale au même titre que nos compatriotes, alors on le tiendra bien au chaud en espérant qu’un jour viendra où……..

        fraternellement et amicalement
        Nourdine

  9. nourdine dit :

    gérard bonjour, toujours en vacance, j’ai pu quand même voir ta soeur Yvette dans une visite éclair, par le fait que je faisais partie d’un cortège de marié venu s’arrêter à stora pour la photo souvenir à la marina, j’avais abondonné tout ce beau monde pour quelques minutes pour voir Yvette et retourner vite vite parce que le cortège devait aller sur constantine.
    J’avais demandé à la personne qui s’occupait de la salle des fêtes de me préparer des douceurs( maqroud, baklaoua, cornes de gazelle) et d’autres variétés de gateaux de bien de chez nous pour ta soeur.
    les vacances se passent bien, tu as pêché là bas au pays du Pyrée.

    Tu transmettras le bonjour à ta soeur yvette et à toute ta famille.
    fraternellement Nourdine

  10. nourdine dit :

    Claude bouchet, bonjour j’ai enfin pu mettre la main sur un retraité des PTT, lui ausi ancien plaisancier qui se souvient fort bien de Di Napoli et de Siafa, malheureusement il n’est plus de ce monde, la personne avec qui j’ai narré les souvenirs m’a appris que feu Siafa était son mentor dans le travail, et qu’il avait un cheval celà confirme ce que tu m’a raconté, car ce cheval était son instrument de travail pour distribuer le courrier. En 1962 il était chargé du tri.
    C’est un ancien du sport nautique qui est parti, il est très difficile de retrouver les plaisanciers d’antants encore vivants le cas échéant ils sont soit gravement malades ou alités.
    que Di Napoli et Siafa reposent en paix leurs âmes se sont retrouvées pour l’éternité.
    Amicalement et fraternellement-
    NOURDINE

  11. nourdine dit :

    bonjour Gérard, j’ai enfin pu rencontrer à deux reprises Mr Guettar dit sachache il m’a confirmé tout ce que tu a raconté sur le vécu de ton papa de feu Felix ton frère et de ses courses à pieds
    du confins de Jeanne d’arc jusqu’au port de Stora.
    Il est tout le temps à la place de l’église sur les bancs sis à l’ancien emplacement du monument aux morts qui a été transféré en métropole.
    Il était embarqué sur le outs de ton père qui faisait 11 mètres de long et que le surnom de sacache était dû à ta maman, je te le dirais au forum sur la vie de ce formidable monsieur qui a porté très haut l’étendart de la ville.

    Il m’a confirmé aussi les impressions que j’ai eu au sujet de Mr pilato avec son hors bord le black jack, jeune j’était admiratif de ce bateau peint en noir avec je pense une gueule de requin avec ses dents, en revenant du ravin lors de mes parties de foot je m’arrêtais toujours devant l’atelier au début des abbatoirs pour admirer ce bateau.
    Gérard Mr Guettar m’a confié que ta soeur doit faire un voyage incéssement à Sikda? seras-tu de la partie,
    En 1976 ou 1977, j’ai regagné la marinelle auparavant j’étais amaré au petit port de Stora où nous étions qu’une poignée, il y avait encore Mr Feu paulo castellano le peintre qui habitait la rue d’austerlitz, à une rue du café pirone en allant vers le haut, un monsieur très poli et respectueux
    qu’il repose en paix.
    Il y avait aussi l’ancien bateau de Mr PONS, une pointe carré avec un petit roof qui appartenait à un mordu de la palangrotte travaillant à l’hopital . ce bateau était toujours utilisé jusqu’à la date de mon raccrochage en 2003.Entrès bon état, il a été repris par son jeune fils qui travaillait au port. Cela fera plaisir à la famille Pons de le savoir toujours en activité.
    Le grand pointu avec une cabine centrale ayant appartenu à alain criscuolo, la dernière fois que je l’ai vu c’était à fourrière municipale à coté du port sec dans l’ancienne zone BP c’était en 1993 ou 1995.

    Et oui ne dit-on pas que les bateaux ont une âme et une âme se perpétue.

    porte toi bien mon frère et à++
    Nourdine

    • conte dit :

      Bonsoir Nourdine
      C’est exact, ma sœur Yvette va passer une semaine à Stora su 2 Juin au 09 juin prochain. Elle logera à l’hotel Stora chez mon ami, que dis-je chez mon frère, Ali Kenchoul. Elle déjeunera tous les jours chez Louisa au restaurant du phare de Stora. Je lui ai parlé de toi. Elle t’attend pour te parler de nous. En ce qui me concerne je ne serai pas du voyage.. Si tout va bien le voyage à Skikda est programmé pour l’année prochaine.
      Pour te reparler de Sacache, pour moi, c’est comme mon grand frère, parce qu’il a vécu avec nous. Mon père l’appelait « Echpine » qui voulait dire en napolitain « épine ». Mon père adorait les figues de barbarie et il envoyait Sacache les lui cueillir, lequel revenait avec les figues de barbarie mais les doigts remplis d’épines d’où le surnom « épine ». A Stora, chacun avait un surnom c’était la coutume.
      Sur la Côte d’Azur l’été tarde à venir. Il a beaucoup plu et il fait plutôt frais.
      A bientôt, je t’embrasse mon frère.
      Gérard

      • nourdine dit :

        Bonjour Gérard, pour la période de la venue de ta sœur ,je ne serais hélas pas disponible, comme aussi le fait d’avoir raté le voyage de pandolfo benito qui a rencontré des copains à moi et ont beaucoup conversé sur Philippeville, on m’a dit qu’il était accompagné d’une dame compatriote venue elle aussi effectuer le pèlerinage.
        Ils ont beaucoup parlé des endroits, des boutiques edelweiss, du tout etc.. et de Mr tamburlain.
        Ta famille est estimée par les anciens résidents de Stora, un autre du nom de alillou ancien ami de feu Cadéo m’a parlé de ta famille de Josiane, de la right net (sardinier) que ton papa aurait bénéficié dans le cadre du plan de Constantine, de Marie Paccarone il l’appelait mme Pépino.
        Lui aussi est un ancien plaisancier qui a raccroché, il vous passe le bonjour.
        Dis moi est-ce que tu pêche toujours à l’ancienne cad la palangrotte ou bien les choses et les techniques ont évoluées, maintenant la pêche est devenue beaucoup plus concise pour traquer les poissons adieu les repères terrestres au profit du GPS et du repérage du point avec les relevés sur carte marine.
        Adieu la petite animosité à bord du type tu décales un peu tu est borgne ou quoi, mets la marche arrière, vire à droite avant de jeter le grappin de rocher ( il était réalisé a partir du rond à béton tors diamètre 6 ou 8 composé de 4 tiges, un morceau de tube, un peu de ciment), il fallait voir le sens du courant , on balançait un morceau de bois ce qui nous permettait de calculer à quel niveau et dans quel sens jeter le grappin tout en ayant un oeil sur les repères.
        Tu vois le charme que cela avait, les parties de pêche étaient très matinales vers 3 heures du matin quand on allait du coté des 7 iles ou le veau marin, ce lever du soleil de 5 heures du matin que d’images mon frère à jamais figés, elle est belle notre côte ouest de stora.
        Mon ami gilles a mis en ligne une carte, je viens de prendre connaissance. on va la commenter.
        Ici la saison n’est pas au jour, je ne vois pas de tanudes (dorades grises ) sur les étals des poissonniers du côté du quartier de Colatrella à la rue valée, c’est tard pour la saison. Avril et mai étaient les meilleures mois pour la pêche de ce poisson à la pine où il fallait se lever de bonheur pour le poste, avec l’arrivée des autres bateaux fusent les cris et les insultes gentils lorsque s’entrecroisent deux cordages de grappin, ou un bateau mal accroché au fond qui dérive et approche de ton bateau alors que les lignes étaient lancées pour pêcher.
        Ah quelle ambiance il y avait, une fois à terre on oubliait tout, on rigolait devant un verre et on se racontait chacun avec son art la manière d’avoir tiré le poisson (un poisson de 10cm devient par la magie un de 30cm), c’était le charme.
        AMICALEMENT MON FRÈRE. NOURDINE.

      • conte dit :

        Bonsoir Nourdine
        C’est bien dommage que tu ne puisses pas rencontrer ma sœur Yvette. Elle en a des souvenirs de Skikda et de Stora à raconter. Ce sera pour une prochaine fois. Ah le soleil qui se lève sur la pigne à 5h00 du matin, au mois de juin/juillet, je l’ai connu et apprécié. Figure-toi que pendant les vacances scolaires (j’avais14 ans), j’embarquais , en tant que marin, sur le bateau de mon père. Tous les matins, debout à 4h00, tiré du lit par la jambe ; il avait un bateau de 7 mètres équipé d’un vieux moteur 05 cv Renault acheté à la casse, vitesse 6 nœuds. Donc Nous arrivions vers 05h30/06h00 à la pigne, à l’aqua pèse, aux 2 moines, aux 7 iles, selon le temps pour sarper les trémails. Nous prenions beaucoup de rougets de roches à l’époque (entre 10 et 15 kg par jour) c’était le poisson noble, sans compter tout le reste. Nous calions 15 pièces de filet de 50 mètres soit 750 mètres. Mais nous avions déjà des filets en nylon et nous étions les seuls de toute la région à les teindre en bleu. Tous les autres pêcheurs teignaient leurs filets de couleur marron. Nous pensions que le camouflage était meilleur.
        Oui bien sûr nous allons à la palangrotte pour attraper la girelle pour faire la soupe ou pour faire la friture. De nos jours les points de repère appelés amers n’ont plus cours. On utilise les traceurs/GPS. C’est quand même plus fiable.
        Porte toi bien mon frère et que Dieu te garde.

    • conte dit :

      Bonjour Nourdine
      Ma sœur est rentrée de Stora et m’a remis ton présent. J’ai été très touché par cette attention. Mais il ne fallait pas te déranger. Je sais que çà vient du cœur. Merci mille fois.
      La pêche sur la Côte d’Azur en été est ralentie par la montée en puissance des touristes. Il y a trop de bateaux sur l’eau et c’est même très dangereux. Alors, les vrais, les vieux pêcheurs restent à terre et attendent le mois de septembre.
      Bien à toi mon frère.
      Gérard

      • Gilles du Montplaisant dit :

        Pardonnez-moi de m’immiscer dans cette correspondance, entre « seyed el Khout’ « , à partir de cette rubrique que je fréquente bien régulièrement.
        Oui effectivement, nous qui sommes au « Bord d’Elle », nous attendons « traquill’  » le mois de sectembre pour essayer quelques prises et surtout savourer le calme retrouvé.
        GDM

      • nopurdine dit :

        bonjour gérard et gilles, oui mon ami cela vient du coeur et tu as aussi le bonjour de koalal allilou, qui m’a beaucoup parlé de ta famille et des mollo et de ce qu’était stora en ce temps, la fraternité, la solidarité et la générosité sont les traits qui caractérisent les résidents de ce beau petit village marin.
        Actuellement c’est la pêche à la terre par opposition à celle marine, c’est peut être le moment de tirer le bateau pour le grattage et éventuellement l’anti fouling.
        Du côté de srigina tu ne peux plus pêcher en cette période, l’ile est envahie de vacanciers d’un jour cela pillulle surtout le vendredi.
        Alors le poisson adieu, attendons septembre et invitons gilles en lui donnant la responsabilité de la barre et on va lui imposer de faire passer le bateau entre la pine et les rochers du haut.
        De notre temps on nous jugeait sur ce passage et de surcroit la nuit sans poublier le passage de srigina entre les bassins pleins d’éceuils.
        BRAVO Gilles tu es passé haut la main de quoi faire sourire stef.
        ALLEZ BONNES VACANCES A TOUS.
        nOURDINE

  12. nourdine dit :

    Bonsoir Gilles et Gérard, il y avait une technique de la pêche au thon qu’utilisaient les plaisanciers du port de Stôra dans les années 1993, période d’abondance du gros thon et qui mérite d’être soulignée.
    Cette dernière s’articule sur :
    1.l’abondance du poisson à un point donné.
    2.l’appât devra être réalisé à partir de sardine vivante.
    3.200m de fil de palangre avec au bout 5 à 7 mètres de fil de crin (diamètre de 140 à 200 ) ou bien de la crinelle d’acier avec un gros hameçon..
    4.Un gros ballon emaillé avec du filet équipé d’un crochet à fermeture comme celui utilisé dans les harpons pour accrocher les corps morts pour l’amarrage du bateau.
    5. le lieu de pêche est celui fréquenté par les pêcheurs à la sardine..

    Je ne vous apprends rien mais pour les néophytes, les sardiniers utilisent le lamparo (grosse lampe) installée à l’arrière du canot à rame avec un groupe électrogène.
    L’opération dure toute la nuit pour le canotier qui devra avoir des biceps d’acier, ce dernier devra ratisser le plus large que possible et ramener le poisson autour du canot.

    Le patron de pêche utilise le sondeur pour évaluer la masse de poisson ( sardine, saourel etc..).
    Généralement c’est entre 3 et 5 heures du matin que le filet est lancé pour encercler le banc avec une fermeture du fonds actionné en tirant sur les cordes.
    Commence alors la récolte à l’aide de gros salabres (épuisettes d’une contenance de 10kg) pour ramener tout le poisson à bord.

    Pour les plaisanciers, la sortie commence à partir d’une heure du matin, il faut scruter de nuit les lumières des lamparos et l’activité qui règne à cet endroit. Si le filet déjà lancé commence à être tiré c’est bon il faut y aller.

    Il y a lieu de s’approcher du filet, à l’aide du salabre, récupérer une quantité de sardines, procéder à l’amorçage avec une grappe de poissons piquées au niveau des yeux (c’est cruel mais c’est comme çà). Il faut signaler qu’une fois les sardines prises, une multitude de prédateurs gravitent autour du filet dans une grand frénésie.

    C’est alors qu’il faut lancer la ligne sur un fond de 10 mètres et patienter, il faut armer le ballon au noeud établi à cet effet, une fois le poisson pris, laisser se dérouler le cordage ( les 200 m) accompagné de son ballon noué à 70 ou 80 brasse de l’hameçon.

    Le bout étant attaché au bateau, suivre la boule qui sert de frein au thon en plongée, une fois épuisé, il est ramenét à bord, s’il est de grande taille nouer la queue à l’arrière du bateau et la tête à l’avant. Il faut se rappeler que cette opération est réalisée avec des bateaux en polyester de 4m50 et 5m et il faut faire très attention parceque la queue du thon est tellement violente qu’elle risque de fissurer la coque en fibre de verre et là c’est la cata.

    Une anecdote vécue d’un plaisancier de l’époque qui se reconnaitra, il avait eu la plus grande peur de sa vie.Il s’est trouvé accroché au fil que le poisson déroulait et entrainé vers le fonds, la première pensée était pour sa fille car c’en était fini.
    Au fonds, le poisson a du certainement changer de trajectoire ce qui lui a donné un peu de mou, le noeud s’étant défait naturellement. Depuis cette aventure il a cessé ce type de pêche et s’adonne à la palangrotte et à la traine.Durant ces années, la fièvre s’était emparé des plaisanciers pour aller à la pêche au thon.

    J e sais que du côté du sud de la France elle est effectuée avec des moulinets spéciaux et de sondeur.

    A l’époque du sport nautique, je ne pense pas que les plaisanciers s’attaquaient à ce genre de poisson qui était la cible des professionnels, on ne se mélangeait pas à l’époque, à chacun son territoire et sa technique.
    On allait beaucoup du côté de la pine avec un équipement sommaire fait de bambou, de lanières élastiques f réalisées à partir de chambre à air . Les gens pêchaient la tarade cette grosse bonite de 3 à 5 kg,et utilisaient un ballon une fois le poisson pris dans la rappala ou le leurre fait de plumes de mouettes, le ballon est jeté par dessus bord et là commence les grands cercles avec le bateau pour récupérer le mou du fil accroché au poisson.

    Les méthodes à l’ancienne sont d’une telle beauté qu’elle me laisse rêveur de cette époque.

    Actuellement les plaisanciers de stora utilisent la technique du jig et oui mon cher Gérard
    ici aussi, mais ils ne ressentent pas les touches des coups répétes pour les pagres et finement pour le plumier et le pageot dit  » museaux longs ».
    Au toucher du poisson , nous savions ce qu’il y avait au fonds.

    voilà mon cher Gérard et Gilles une shyntèse sur cette pêche au thon pratiquée à Stora.

    amicalement à vous deux Nourdine

    .

    • conte dit :

      Bonsoir Nourdine
      Ce moment de partage est un moment de bonheur pour moi. Mais continuons à parler de pêche. Je n’ai pas pratiqué cette pêche au gros thons si particulière mais oh combien dangereuse. Ton ami a failli en faire les frais. Sur la Côte d’Azur, entre les années 1980/2000 nous avons pêché essentiellement le thon rouge entre 15 kg et 30kg pièce, à la traine avec des gros moulinets. Nous partions avec un ami qui avait un bateau de 12 mètres, à 30 milles des côtes, de 5 heures du matin jusqu’à la nuit. Il nous arrivait de faire de belles pêches (15/20 thons). C’était des journées inoubliables et d’une grande convivialité. Mais les senneurs professionnels équipés de puissants matériels de détections (sondeurs, sonards) de filets de plus en plus longs et allant plus profond, ont porté un coup fatal à la réserve de thons en Méditerranée. Ils étaient même arrivés à louer les services d’un petit avion pour informer les bateaux de la présence de bancs de thons.
      Ce qui devait arriver arriva. Depuis 5 ans, la pêche au thon est réglementée. Le thon prélevé doit peser au moins 30 kg et mesurer au moins 1,15 mètre. Si tu te fais prendre c’est 1500 euros d’amende le matériel et le bateau saisi. Les professionnels ont des quotas qu’ils respectent ????officiellement.
      Alors on se tourne vers autre chose. On pêche bien la dorade rose au moulinet électrique à 250/300 mètres de profondeur. Bien sûr, il faut un sondeur de professionnel et un traceur pour t’amener sur le poste. C’est fini : Je mets le srigina sur le rocher de la pigne…Il arrive aussi d’aller pêcher l’été la girelle pour la soupe.
      Allez mon frère à bientôt et porte toi bien ainsi que toute ta famille, Je t’embrasse. Gérard

  13. nourdine dit :

    gérard bonjour, la pêche que tu pratiques à la côte d’azur n’est malheureusement pas faites ici.
    Tu parles de liche est-ce la letche, ce poisson chasseur qui ressemble au gros limon avec une queue en V très prononcée,il m’arrive de voir du côté de l’ilôt aux chèvres la pêche au mouliinet avec un mulet vivant. Les pêcheurs ramenent du haut de la route des letchs royales pesant jusqu’à 20kg.
    Tu me parles de severaux c’est quoi comme poisson c’est pas le sarang ce poisson marron qui écument nos côtes et qui est très dérangeant à la palangrotte, vorace imagine toi à chaque fois tu tires ta ligne de 90 et 120 m de fond,c’est fatiguant de plus il empêche les autres poissons de mordre.

    Tu connais la pêche à la traine avec la paravanne, c’esdt un instrument norvegien, une boule de plomb prolongée par une aile en forme de T inversé lapartie supérieure contient trois trous espacés pour le réglage de la traine :
    .le premier trou fait incliner légèrement la boule vers le haut c’est la traine de surface
    .ledeuxième trou met la boule au même niveau que l’ailleron c’est la traine mi-eau
    .le troisième trou c’est la boule qui s’incline vers le bas c’est pour la traine de fonds

    L’ailleron se terminant comme le gouvernail d’un avion dispose de deux trous sur chaque extrémité auquelle on noue 3 à 4mètres de fil avec une ceuillère en forme de poisson.

    Dès que lepoisson mord, il incline automatiquement la paravanne vers le bas à l’arrière, les ailes de la paravanne agissent en expulsant le poisson du fond vers la surface de l’eau aucune résistance ne te sera opposée.
    Le poisson tu le tires de l’eau avec la même vitesse de ton bateau du fait que ce dernier entrainé, par le bateau ,glisse sur l’eau.
    J’ai toujours conservé cet engin de pêche que j’avais acquis en 1970à la coopérative des patrons pêcheurs d’Alger en face la halle aux poissons.
    A l’époque j’ai pris pas mal de denties, des grosses vives qu’on surnomme araignées de mer et parfois des tarades la grosse bonite.

    Ton ami j’arrive pas à mettre la main dessus mais je sais qu’il sera content d’avoir de tes nouvelles et aussi de jacky.

    Au plaisir de te lire mon frère et à ++
    Nourdine

    • Gérard CONTE dit :

      Bonjour Nourdine
      Oui bien sûr, il s’agit du poisson limon. Pour l’appât, ce n’est pas le sarran mais le saourel, appelé aussi sévereau ou chinchard (celui qui a une arète dure de chaque côté).
      Quant à la paravane, je m’en sers surtout pour la pêche aux calmars l’hiver. Depuis quelques années, on ne prend presque plus de calmars à la « spoune » on les prend à la traine. Va savoir pourquoi ? Le sarran est bon frit ou écrasé dans la soupe de poissons.
      Ah! le denti ! le roi du poisson. Sur nos côtes il y en a de moins en moins. Les pêcheurs au jig les ont détruits en quelques années. Quand on sait qu’il faut 10 ans pour que ce poisson atteigne le poids de 6 à 7 kg.!
      Tu peux voir mon ami sacache tous les soirs sur le port de pêche à Stora, mais ne te déplace pas exprès !
      Merci pour ces bons moments que l’on partage, je t’embrasse mon frère, à bientôt.

  14. nourdine dit :

    bonjour claude bouchet, je ne t’ai pas oublié, je n’ai pas pu mettre la main sur un ancien retraité des PTT pour avoirs des nouvelles de la famille siafa notre plaisancier.
    Dis tu m’a pas raconté ta partie de pêche avec mr Siafa qui connaissait beaucoup de postes du côté de la pine et du golfe.
    Une partie pareille avec une légende semble t-il de la palangrotte, c’est du bonheur à l’état pure, acompagné des vieux recits c’est un régal pour les ouies.
    Quelle chance j’aurais aimé être de la partie,.
    amicalement et fraternellement Nourdine

  15. nourdine dit :

    Bonjour gérard, la pêche a été bonne tu devrais venir au forum où un sujet qui nous interesse sur la vie de guettar ce champion d’algérie du 10.000 m qui courrait, au bonne mère, pieds nus. il avait, selon la publication au forum, pulvérisé le record détenu par jeannot depuis….1926.
    Ta contribution serait louable, il faut refaire vivre cette étoile qui a porté l’étendart de philippeville
    avec jeannot et bien d’autres sur différents podiums.

    ton papa ou toi même as-tu connu un certain TONGA de son prénom djillali,, il était de couleur,
    marin pêcheur de profession , il avait un grand deux pointes que tu surnomme le outs il allait mouiller ses palangres à cap de fer. Il était ammaré à la marinelle son bateau était à côté de celui de maurice criscuolo
    .
    Il parlait le napolitain surtout quand il était énervé, après avoir été chambré avec les tchidenté, les guidamourte,etc;;;nous jeunes on ne comprenait pas mais on rigolait de le voir pester à l’ancienne.
    Il y a aussi un autre surnommé caoutchouc qui apparemment te connait ainsi qu’auguste, joséphyne ou josiane et surtout catherine dont il garde un souvenir d’enfant à jamais gravé.
    Un jour elle l’avait pris ( il était très jeune) lui a fait prendre un bain et lui avait donné des vêtements de ses enfants.
    Très pauvre à cette époque, maintenant il est propriétaire de chalutier et en était le patron pêcheur, retraité il a passé la main à son fils.
    Il m’avait raconté que Catherine est venue en 2010 et 2012 et qu’il a emmené toute la famille chez lui pour déguster un couscous.
    Il m’avait confié qu’il avait une dette à vie.
    la prochaine fois on parleras de la pêche à la palangre, mais fait le saut au forum tu ne sera pas déçu.
    Voici l’adresse du Forum :http://skikdamag.lebonforum.com/
    AMICALEMENT NOURDINE

    • Gérard CONTE dit :

      Bonsoir Nourdine,
      Je rentre de la pêche : petite journée : 5 dorades, 5 sévereaux mais un grand bol d’air donc tout va bien.
      Je n’ai pas connu Tonga Djillali, je ne fréquentais pas la marinelle, j’étais jeune et je restais à Stora. Par contre, j’ai bien connu KALFA M. SABAH Foued surnommé « caoutchouc ». Si tu le permets, je vais rétablir les faits tels qu’ils se sont passés. Caoutchouc, orphelin de père et de mère très jeune, a été pris en charge par les habitants européens et musulmans du village. Un jour, ma soeur Josiane, voyant Caoutchouc pas très propre, l’amena chez nous, lui donna un bain, et le revêtit avec mes habits. Lorsque nous sommes allés à Stora en septembre 2012, ma soeur Josiane, mon beau frère Jean (de la plage Mollo), mon épouse philippevilloise et moi storasien, avons été invités chez Caoutchouc à manger un excellent couscous. Nous étions si heureux qu’il ait réussi dans la vie. Ses enfants et petits enfants étaient présents ce jour là. A Stora, l’entraide entre les différentes communautés n’a pas cessé même pendant la période sombre que nous avons traversée.
      Quant à Auguste, il s’agit de mon père qui l’a cotoyé au village.
      Bien à toi mon frère.

      • nourdine dit :

        bonsoir gérard, je voit que tu as pas perdu la main et j’espère pas aussi le pied marin.
        pour tonga, c’était les années 1970, parce qu’il était embarqué avant 1962 à stora ou…
        à la marinelle.
        Pour caoutchouc, tu sais lorsque qu’on s’était rencontré on discutait de pêche, la seule évocation par moi même de ton nom l’a fait sursauter de joie, grand de taille, il a faillit crever le plafond.
        Il m’a raconté ce que toi tu viens de confirmer avec un tel amour et une reconnaissance que j’en été ému.
        De plus j’apprends par ta bouche qu’il était orphelin de père et de mère, pris en charge par la communauté de stora tous gens confondus me conforte dans mes dires que la solidarité a toujours existé à philippeville quand il s’agissait d’aider son prochain ou son voisin.
        Malheureusement de nos jours,celà commence à s’estomper et le chacun pour soi s’est installé.
        Mais on retrouve cette solidarité chez les anciennes familles Skikdi.
        J’attendais une confirmation de ta part avant de te transmettre le bonjour de sa part à toi et à toute ta famille.
        Je suis passé plusieurs fois à la place de l’église pour retrouver guettar sur indication d’un copain, mais malheureusement je ne le trouve pas;,Je persiste.
        allez c’est pour quand la sortie pour le palangre..
        fait attention à toi et à + mon frère
        nourdine

    • Gérard CONTE dit :

      Bonjour Nourdine
      Aujourd’hui, pas de pêche, vent d’Est force 5 à 6. J’en profite pour mettre le matériel en état et nettoyer le bateau. Connais-tu la pêche à la traîne à la liche?Je t’explique comment on la pratique dans le nord de la Méditerranée mais la méthode devrait être tout aussi valable dans le sud, j’en suis sûr. De quoi s’agit-il ? Le matériel : Une bonne canne et un moulinet 6/0 type pêche au thon. 200 m. de fil de 70 centième. Hameçon 2/0 pour le thon. La pêche à la liche se pratique au vif. Il te faut donc attraper soit un sévereau ou un caval (maquereau espagnol) ou un mulet vivant. Il t’en faut plusieurs qu’il convient de conserver dans un vivier. Sur ton bas de ligne il te faut l’hameçon 2/0 que tu piques sur la peau à la hauteur de la nageoire caudale et un autre hameçon plus petit, coulissant, attaché sur la ligne mère que tu piques sur la bouche du poisson par un mouvement de bas en haut. L’appat doit descendre entre 8 et 15 mètres de profondeur à l’aide d’un système de plomb déclencheur. La vitesse du bateau ne doit pas dépasser 2 noeuds mais 1,5 est excellent. Les moteurs in bord sont donc équipés de ralentisseurs d’hélices appelés « trolling valves » placés sur les inverseurs. Quand çà part, c’est un poisson entre 15 et 25 kg.
      A bientôt mon frère et bonne pêche.

  16. Gérard CONTE dit :

    Bonsoir Nourdine et merci de converser avec moi si assidument. Merci également aux créateurs de SKIKDAMAG.
    Tu sais les pêcheurs professionnels de l’époque, entre les années 30 et 50, allaient déjà très loin, avec des bateaux certes de 10 à 12 mètres, 8 hommes déquipage, mais découverts, sans cabine que l’on appelait des « outs ». Mon père me disait qu’il allait souvent pêcher du côté d’Herbillon, mais plus fréquemment du côté de Collo, la Figuerine, le veau marin, cale à carbone (juste avant Collo).Il me racontait qu’au début, quand il était jeune, il effectuait ces trajets aux avirons et à la voile. Puis ensuite sont apparus les moteurs. Une fois ils sont restés bloqués 15 jours au Cap de Fer à cause du mauvais temps. Ils se perdaient parfois en mer lorsqu’il y avait du brouillard, ils n’avaient même pas une boussole pour se diriger. Quand je vois la flotte de pêche qui sort du port de Stora tous les jours, aussi bien les chalutiers que les bateaux qui font la pêche aux feux la nuit. Quelle évolution, et c’est tant mieux comme çà.
    Tu sais sur la Côte d’Azur où je réside, le mauvais temps à la mer n’est pas très dangereux pour la bonne raison que le mistral sort de terre et ensuite il se dirige vers l’Algérie sauf 2 à 3 fois par an quand souffle le Labbé (vent du sud).
    Si tu croises Sacache en ville (GUETTAR le champion de course à pied) donne lui bien le bonjour de ma part
    Porte toi bien et à bientôt.

    • nourdine dit :

      Cher Gérard bonjour, merci pour tes récits à faire revivre nos anciens et leurs pratiques de pêche, je te le disais que c’étaient de véritables marins affrontants vents, marées et tempêtes. Je les assimile aux pêcheurs bretons allant pêcher la morue hardis, vaillants et courageux avec la madone et le saint patron des mers pour les protéger.

      Quand tu m’a parlé du cap de fer, j’ai tout de suite compris qu’ils poussaient jusqu’à sidi Akacha, c’est un mausolée d’un saint de la région érigé sur la crête en face la mer juste avant herbillon qui faisait partie intégrante de skikda jusqu’au découpage de 1974 passant la ville au rang de département, nous avons perdu ce joyau au profit de annaba.

      Oui, je savais qu’ils utilisaient la voile, la rame et les bras pour aller chercher le poisson avant l’avènement des moteurs.C’était dur très dur la vie à cette époque.
      Pour ma part, je ne cesserais de leur rendre hommage c’est une trace à l’encre indélébile qu’ils ont laissés et on s’en souviendra toujours.

      Cette partie » est « du golfe est très dangereuse, il n’existe aucun abri sauf celui du petit port de cap de fer où on s’est abrité un été 1975 à la suite d’une énorme bavane venant de sidi akacha (herbillon), nous avons mouillé dans cet abri de pêche et rendu visite au gardien du phare, un homme dont j’en garde le souvenir pour sa disponibilité et sa gentillesse. Nous lui avons remis deux gros bossus qu’il s’est empressé de les découper et en faire la salaison.

      Par contre le côté ouest du golfe habrite de nombreuses criques, c’est aussi mes endroits de pêche la pine, l’aquapeze un veritable chaudron en cas de coups de mer, les septs iles, oued tanger, le veau marin avec sa tête et son port romain ou phénicien
      englouti, les fradders (les deux frères), en face de oued bibi, la figurine ou l’ile ronde plus bas mais très profond de 40m tu peux passer à 140 m sur une distance de 10 mètres, sidi achour c’est le saint de la ville de collo toujours érigé sur le pic de montagne le plus élevé comme pour veiller sur les marins.

      La cale à carbone est certainement le poste de sidi achour avant d’arriver à collo.
      Le paysage est magnifique pour ne pas dire féerique par temps calme et avec un beau soleil tu quittes difficilement l’endroit pour rentrer au port de stora.
      Tu vois de temps à autre surgir de la mer des tortues et rarement le phoque moine qui écumait ces endroits, je l’ai vu une seule fois c’était en 1974..

      Tu sais Gérard ici on fonctionne aussi avec le mistral des que la côte d’azur éternue Skikda s’enrhume.Quand il souffle à 120km/h c’était l’alerte pour renforcer les amarres. les pêcheurs mêmes les professionnels étaient au fait du mistral; il est important pour nous.

      Voilà mon ami prends soins de toi et a+
      PS/ pour saccage je n’oublierais pas.
      NOURDINE

  17. nourdine dit :

    cher gérard, bonjour, malheureusement pour moi je n’ai pas eu cet honneur de connaitre feu ton frère felix qu’il repose en paix, j’était jeune à l’époque en 1950 et 1954 je n’avais que 3 et sept ans, depuis mon jeune âge de caractère vif et curieux j’allais toujours vers les autres.
    J’ai un vague souvenir des anciens quand il parlaient de saccage, ils disaient qu’il y avait son copain de stora le marin, s’agissait-il de ton frère félix je ne sais pas, mais aujourd’hui je le pense
    sincèrement avec une pieuse pensée( excuse le pléonasme).
    Dis moi Gérard, ton papa allait loin en bateau, tu me parles du golfe et de la pointe aux langoustes, pour cette époque 1950 c’est aller chercher le poisson très loin presque à sidi akacha (herbillon), les coups de mers ne pardonnent pas là bas, mais enfin que dis-je, ce sont de véritables et des vrais marins comme on en fait de chez nous à l’époque, vaillants, courageux et affrontants vents et marées.
    OUI mon frère ce sont des légendes vivantes dans nos mémoires respectives.
    Tu sais il y a quelques années, pour te dire trois navires se sont échoués sur la plage de jeanne d’arc, le vent qui souffle ici ne pardonne pas .
    Tu comprends mieux ce qu’ont affronté nos anciens.
    Il pratiquait certainement le filet et le palangre.

    amicalement et fraternellement Nourdine

  18. Gérard CONTE dit :

    Bonjour Nourdine
    Il est exact que Saccache était champion de course à pied d’Algérie dans les années 50/54. Il courait pieds nus. A ce propos, je peux témoigner que Saccache était embarqué comme pêcheur sur le lamparo de mon père. Celui-ci me racontait souvent qu’après une nuit de pêche au Cap de Fer, il débarquait Saccache à la Pointe des Langoustes (au fond de la plage de jeanne d’arc) et ils se lançaient un défi à savoir : celui qui arriverait le premier à Stora. Un en courant pieds nus, et l’autre en bateau à moteur. Il arrivait souvent que le coureur l’attende sur le quai. A cette époque il y avait 2 sportifs à Stora : Saccache et mon frère Félix qui jouait avant centre dans l’équipe de foot de l’Etoile (EJP) avec Souna lequel est toujours en vie à Skikda. Malheureusement,Félix est décédé en 1993. Est ce que tu l’as connu ?
    Merci de me donner l’occasion de nous raconter notre passé.
    Bien à toi.
    Gérard

  19. nourdine dit :

    Bonsoir Gérard, ouah! cet technique héritée des anciens n’est plus en vigueur.
    Difficile d’abord de prendre précisement une femelle pour séduire les males.
    La pêche aux calmars je connais avec le chpoune, le croc allongé par du plomb qu’on plongeait dans l’eau en faisant des vas et vients ( de bas en haut ) pour qu’il se rue sur le croc et se fait prendre ou bien la nuit avec une lampe puissante.

    Cadéo paix à son âme avec son pointu, il était le roi de la bonite après 1962.

    Quant à Mr Saccage, la nouvelle génération sait trés peu de chose sur lui.
    Il courrait pieds nus, il a été remarqué par un dentiste de france venu passer des vacances en algerie qui lui aurait proposé de s’installer en france et continuer à exercer sa passion.
    Il a été champion d’algérie entre 1950 et 1954.
    Les anciens de l’époque parlait de lui.
    je vais essayer de te le retrouver et je lui passerais ton bonjour. cela lui ferait certainement plaisir
    d’avoir de tes nouvelles.
    amicalement Nourdine

  20. Gérard CONTE dit :

    Bonjour Nourdine
    Comme promis précedemment, je te propose, ainsi qu’à tous les lecteurs, la pêche à la seiche. Il convient tout d’abord, de se procurer une seiche femelle vivante. Comment reconnaître une seiche femelle ? On la retourne sur le dos, tentacules vers soi, on examine l’intérieur du » cornet », si c’est rose c’est une femelle, si c’est bleu, c’est un mâle. Détenteur de cette précieuse seiche femelle, il convient auparavant de se procurer 2 mètres de fil de 30 centièmes auquel on attache un hameçon. On pique cet hameçon dans la pointe du cornet. La seiche femelle est ensuite trainée lentement le long des rochers afin d’attirer les mâles, lesquels voyant la femelle changent de couleur et deviennent tout rayés. Afin de conserver cette femelle, il faut s’assurer que le mâle s’approche mais ne s’accouple pas. Pour attraper le mâle on utilise un salabre.
    Il faut situer le cadre de cette pêche qui se déroulait au mois de mars/avril. Nous étions un groupe de galopins de 9/10 ans et allions à la « seiche » le matin de 7h00 à 8h00. Mais combien de fois sommes nous arrivés en retard à l’école les mains et le visage bien noirs ! au grand dam de nos instituteurs !
    En ce qui concerne nos anciens, j’ai bien connu le pauvre Cadéo, décédé à la suite d’un accident de voiture. Je parle en napolitain, sur la place de Stora, avec mon ami Guettar surnommé  » Saccache » Champion d’Algérie de course à pied en son temps.
    Pensées amicales
    Gérard

  21. BOUCHET dit :

    Bonsoir NOURDINE.
    1)L’hôtel en montant la rue Amiral Courbet s’appelait: HOTEL LITTORAL.
    Il appartenait à Félix MARCHIONI,cousin germain DE mon beau-père Louis DI NAPOLI.
    En effet leurs mères étaient deux soeurs dont le nom de jeunes filles était De VIVO(nées à Philippeville).
    2) L’épicerie du père de mon beau-père AUGUSTIN DI NAPOLI(1885- 1945),ancien pêcheur,lui appartenait.
    ELLE JOUXTE l’hôtel du LITTORAL.
    Au plaisir de te lire.
    Claude.

    • nourdine dit :

      Claude bonsoir en effet l’hotel s’appelle littoral et l’épicerie à côté existe toujours, les deux sont en activités;
      tu habitais où, je suppose si c’est en dehors de stora c’est au quartier napolitain qui a vu pas mal de ses édifices s’écrouler.
      j’essayerais de retrouver des anciens de la poste qui se souviennent encore de siafa et de ton beau père, je te transmettrais alors les impressions.

      Quant à toi as-tu pratiqué la pêche comme tout napolitain qui se respecte, je suppose à la marinelle( guabitché.)
      au plaisir de te lire mon ami
      Nourdine

  22. Gérard CONTE dit :

    salut à toi Nordine
    Que d’émotions en te lisant et que de souvenirs. Fils de pêcheur storasien, je me souviens, qu’avec mon père, je partais poster la bonitière a la pigne, le matin. Au cours de la journée, nous faisions plusieurs cales à l’intérieur de cette bonitière, à l’aide d’un petit lamparo, pour retirer les bonites (stombles)qui s’y trouvaient. A la suite de quoi, nous débarquions notre pêche (parfois plusieurs quintaux) à la coopérative à Philippeville. Bien d’autres récits de peche à raconter mais pour une autre fois.
    En septembre 2012 nous avons passé 10 jours à STORA. Ce furent 10 jours de bonheur : émotions fortes et belles rencontres avec les storasiens et les skikdis. Merci encore de cet accueil si chaleureux.

    • nourdine dit :

      Salut gérard, le récit de la prise de la bonite avec un filet dit « la bonitière » reflète une pratique de professionnels avec le lamparo, ces lampes à base de carbure cela dégageait une sacré odeur ou bien est-ce des lampes rendues étanches et utilisant une batterie à l’image des sardiniers.
      C’est juste, le poisson sardine ou bonite était cédée à la conserverie en face du limonadier Desiano. On allait récupérer les têtes de sardines qui étaient déversées derrière le tunnel près de la grotte pour en faire du bromage cad les mettre dans un sac de jute avec du sable les écraser, lester l’intérieur avec un bloc ou grosse pierre.
      Arrivé au poste de pêche, il était nouée à la corde du grappin qui une fois laché et accroché sur un rocher du fond, le sac libérait les odeurs qui attirent le menu fretin,pour voir ensuite les grosses pièces arriver.
      La bonitière était certainement lachée est-ce au passage de la pine ou plus haut vers les deux petites rôchers.
      Quand tu es venu,as tu trouvé des anciens qui parlent encore napolitain, parce que cette génération est en train de s’éteindre..
      soit toujours le bienvenu dans ta ville.
      amicalement nourdine

  23. nourdine dit :

    GF.GDM merci pour cette éclairage de sainte lucie, je viens de découvrir une sainte mère des mallsvoyants et des aveugles, c’est juste que toutes les famille atteintes allaient demander aide à cette sainte pour se soulager du fardeau. Je me souviens toujours que les familles disaient on allaient sur la route de sainte luçie qui est la sortie de la ville en allant vers esso, pourquoi faire??.
    Je connaissait la route mais pas l’histoire de cette sainte qui faisait partie de l’historicité de la ville.
    merci pour cette info
    .
    amicalement PF.N

  24. nourdine dit :

    GF.GDM bonjour, tu te souviens de la traine à la bonite, ah l’animation qui régnait à ce moment tous les bateaux se trouvaient en mer pour la pêcher à toutes les saisons.

    Il y avait le BOUDIN qui une fois pris et monté à bord dégageait beaucoup de sang, le stroumouling ou Stroum avec une chair nettement meilleure que le boudin et enfin la reine que l’on pêche à partir du 15 août, après la fête de la mer qui voit se produire une procession avec des représentations de la vierge marie, des saints patrons de la mer accompagnés d’oriflammes et de fleurs. Le cortège démarre de l’église de stora pour la route supérieure vers une icone et enfin le retour à la plage de bikini pour la bénédiction et demander aux saints protection des marins et abandonce pour la saison.
    Cette reine à la chair blanche très agréable au regard est la SAINTE MARIE.

    Une pratique durant les année 1980, pendant les périodes de disette maritime, les pêcheurs sacrifiaient un veau aux saints patrons de la mer, un grand coucous accompagné de cette viande était offerte à tout le monde.
    Le paradoxe c’est que l’année qui avait suivi ce sacrifice, a vu une abondance de sardine, cette pratique a été abandonnée.

    A la sortie du port chacun déroulait ses lignes de traine, il y avait deux manière de faire, celle des bambous reliée à un élastique (pneu de chambre à air) avec une corde de rappel en cas de prise et la méthode manuelle un bonhomme de chaque côté de la barque faisant le va et vient avec son bras comme pour faire croire à la bonite que l’appât est vivant.
    Le montage des lignes de traîne avant qu’il n’y est les cuillères et les rappalas, était réalisé avec des plumes de mouette situées au bas des ailes, des petites plumes très brillantes.
    Il fallait aller pêcher les mouettes, la technique utilisée est simple, une sardine nouée au fil de crin avec beaucoup de mou et attendre que le volatile plonge pour le récupérer. Il fallait lui laisser le temps d’avaler , tirer sur le fil et le ramener à bord (pêcher la mouette).
    Une fois à bord, détacher ces précieuses petites plumes ensuite tirer un bon coup sur la ligne
    avalée, la sardine se coupe en deux dans le ventre et libère le fil,c’est alors qu’il est remis en liberté.
    Les coins de traîne était le parcours le long de la jetée du port jusqu’aux docks silo et pousser sur le rocher de l’ilôt aux chèvres avec en prime le spectacle du va et vient des wagonnets aériens plein de minerai de fer de la mine d’el halia pour enfin aller jusqu’à stora et retour.

    Tous les plaisanciers guettaient la mer, le moindre frémissement de l’eau ( cas de mer calme) i était synonymes de sardinelles, l’attroupement dans les airs des mouettes et enfin un bateau qui fait des tours sont les signes qui indiquent la présence de la bonite.

    Au retour, tous les amis, connaissances, parents étaient là à attendre les plaisanciers et leur légendaire générosité qui offraient les bonites à qui en voulait pour être dégustées grillées avec du citron, frits ou en sauce tomates avec les herbes.
    Les plaisanciers quant à eux dégustent beaucoup plus la scabèche bien accompagnée.
    .
    L’animation le soir à côté à la marinelle c’était le grand baggur et ses gigibusiens avec sa chanson « djezebella catarina, BOUM BOUM BOUM écoute l’amour t’appelle boum boum boum boum « c’était le son produit par la cacavelle en soufflant dedans.

    En 1964 ou 1966 un groupe musical qui était en tournée avait joué de cet instrument c’était un groupe sicilien, à la sortie des artistes du théatre de skikda, je suis allé les voir pour leur dire que votre instrument est une invention de chez nous et que c’était baggur qui le pratiquait, il était étonné et m’on demandé de leur parler de cette instrument commun à nos deux pays..

    Se rappeler les anciens, c’est leur donner une seconde vie dans nos côeurs.
    amicalement Nourdine

    • Gilles du Montplaisant dit :

      Bonsoir Nourdine, P.F
      Tu es une mémoire vive de tout notre vécu dans la ville de notre naissance, à STORA et même en mer !
      Lorsque l’être humain se sent vulnérable, démuni, il s’en remet à Dieu et aux Etres qu’il sent supérieurs. On fait alors des prières, des processions, des invocations et cela redonne bien du courage. Et avec ce courage obtenu, le Ciel peut récompenser les efforts. Puisque l’on est dans ce chapitre des croyances, je me souviens, avant que ne se fasse cette vaste zone industrielle au sud-est de la ville, il y avait une petite chapelle dédiée à Sainte Lucie – sainte femme non voyante et vénérée par les malvoyants et les aveugles. Chaque année, pour le 13 décembre, une procession avait lieu. Je me souviens pour l’avoir vu dans les années 50, qu’une file de personnes suivait cette procession : non, pas que des Chrétiens ; il y avait aussi des Musulmanes soit portant un enfant atteint, soit accompagnant un mal-voyant : attitudes touchantes.
      Pour revenir à la pêche, tu m’as appris quelque chose avec cette « pêche à la mouette ».
      Continue Nourdine de nous alimenter de tous ces tours qui ont fait notre jeunesse.
      Je pense que beaucoup de nos Anciens apprécient tous ces souvenirs.
      Bonsoir à toi P.F et à +
      GDM – G.F.

  25. nourdine dit :

    Mon cher claude, mon ainé le récit de la famille auquelle tu es attaché m’honore et je m’incline devant la mémoire de tous les philippevillois morts loin de leur terre natale.
    A droite en montant la rue, il y a un Hotel, une épicerie, un marchand de brochettes dont le propriétaire décédée était serveur au café pirone (jeune j’étais un fan du SCP) , ensuite le café en face le cinéma le colisé, .Il me semble que c’est cette épicerie objet de notre correspondance.

    Tu me dis que feu ton beau père était patron de canot de sauvetage, donc il appartenait et activait bénévolement à la Société Nautique de Sauvetage en mer qui avait le magasin à l’entrée de la marinelle avant le terre plein où il y avait la barraque de marie.
    Je présume que quand il était pêcheur , il s’habillait à la napolitaine avec le gibus, le bleu marseillais( bleu de shanghai), le tricot marin et enfin l’écharpe rouge nouée autour de la taille comme celle de baggur.

    Après 1962 une personne connue à skikda a continué d’arborer cette tenue, il était pêcheur, il parlait très bien le napolitain et c’est avec les vieux pêcheurs de stora qu’il conversait dans cette langue. aujourd’hui il n’est plus de ce monde, il avait certainement connu ta famille c’est un ancien de la marinelle.
    Je retrouve dans ton récit des noms familiers comme di méglio (le boulanger rue nationale) et celui qui avait les sucettes glacées « DIM » , les talercio petit pierre, les criscuolo etc..
    Tu sais pour tous ce qui sont mort loin de leur patrie, pour leur âme il n’y a plus de frontière , ils sont plus libres que nous et font le va et vient entre les deux rives de la méditerrannée,
    Quant à toi mon frère et ainé, je prie le ciel pour qu’il exauce ton voeux d’être un jour à skikda
    et y être enterré.
    fraternellement NOURDINE

  26. Bouchet dit :

    Bonsoir NOURDINE.
    J’ai la réponse à ta question.
    L’épicerie de AUGUSTIN DI NAPOLI(1885- 1945),grand-père de mon épouse ANDREE,était située rue AMIRAL COURBET,sur le trottoir de droite en montant,avant le café de chez PATCHI.
    EN FACE le café de PATCHI,il y a l’entrée du cinéma COLISEE.
    SUR le trottoir ,à gauche,il y avait plus bas le café « LE BALLON » qui appartenait aux frères FORTINO.
    En ce qui concerne sa première activité(pêcheur),il était également patron du canot de sauvetage.
    Il a fait la 1ère guerre mondiale en tant que marin et a participé aux combats DES DARDANELLES,lors de la révolution de TURQUIE contre les troupes de MUSTAPHA KEMAL,après l’abolition du CALIFAT et la déposition du dernier SULTAN de l’empire OTTOMAN.
    La naissance de son quatrième enfant(LOUIS DI NAPOLI,mon beau-père,en 1917) lui a permis de sauver sa vie( en effet avec 4 enfants,cela lui a valu d’être retiré de la première ligne des combats).
    IL est mort en 1945 juste à la fin de la 2ème guerre mondiale.
    Il est enterré au cimetière de SKIKDA ou reposent plusieurs générations depuis 1857,date d’arrivée à STORA,en provenance de NAPLES des cinq frères DI NAPOLI,TOUS PECHEURS.
    EVIDEMMENT,par mariage,nous sommes apparentés avec TOUTES LES FAMILLES D’ORIGINE
    NAPOLITAINE de SKIKDA( DE VIVO,PACIFICO,CUOMO,CONTE, DIMEGLIO,CRISCUOLO,SCHIAVO,DI COSTANZO,MANELLO,SCOTTO DI VETTIMO,MIGLIACCO,CORTICCHIATO,CASADEMONTE,STRAFFACH,APREA,GHIRINGHELLI,SORRENTINO,DI NACERA,STRIOLO,DI SCALA,TALERCIO,PASSALACQUA,TAGLIAMONTE,SCHIAVO,PUGLIESE,ILLIANO,YACONO,FIORENTINO,GUIBILATO,ASCIONE,NATRELLA,COLATRELLA)etc……………
    Quant à mon beau-père il est mort en 2010,ainsi que presque tous ceux de sa génération,avec l’amour de leur pays natal.
    Quant à moi,quand l’heure viendra(j’ai 75 ans),ma place est à SKIKDA.
    Claude.

  27. nourdine dit :

    mr claude bouchet enfant de ma ville je te salue, l’amitié qui a lié Mr siafa s’il est encore de ce monde que dieu lui prête longue vie, s’il est passé à trépas qu’il repose en paix aussi bien pour mr louis di napoli , je m’incline devant cette formidable amitié qui doit nous servir de repère pour que tous les philippevillois et skikdis développent et cultivent une amitié qui se veut perenne au nom de l’amour de note cité.
    Les souvenirs sont faits pour être racontés afin que l’on n’oublie pas la mémoire de ceux qui les ont vécus cad nos anciens à qui nous vouant un grand respect.

    Mr di napoli était pêcheur à la marinelle avec un deux pointes (pointu), ce nom se ballade dans ma tête sans pour autant pouvoir mettre une image, son épicerie était à côté de mr FEU patchi ou plus haut que le bar le .. le… ballon dans le quartier de mr Benito pandolfo ou bien vers la clinique vincent.

    Oui mon frère, tu as fait pas mal de poste, tu me parles de la ferme à riccoux ( milieu de la plage)qui est à côté de celle à TYAR vers la remontée de la grande plage, il existe pas mal de poste , quant à celui du guerbés, c’est plus loin que la pointe aux langouste et là on est en plein dans le golfe.

    Il fallait avoir un bateau rapide, le tien de l’époque était un 85cv, donc en cas de coup de bavane
    tu pouvais t’abriter au port romain après la pointe aux langoutes ( certains l’appellent la pointe RAOUSSE) , en attendant l’acalmie pour rentrer au port.
    Dans ces endroits, je suis d’accord avec toi, c’est des belles bêtes qu’on remontait à bord du type gros praydunch (dentie), pompier et pagre. gros mérou et des grosses badèches jusqu’à
    30 kg. Il fallait utiliser de grosses lignes et c’est des profondeurs entre 80 et 120 mètres de fond..

    Tu sais claude allez à l’ancienne on se tutoie, les repères terrestres ne sont plus visibles parce que c’était tantôt un arbre très en relief, une masure abandonné qui avec le temps ont disparues.
    Ah les coups de tête du pagre, une fois pris et bien ferré, allez je te passe la ligne, tire le mon frère et fait le bouler.
    cela fait du bien de restituer tous ses souvenirs, de la haut nos anciens se regardent avec un sourire complice on se souviens encore de nous ..C’est ce que je perçois.
    amitiés fraternelles.Nourdine

  28. Claude BOUCHET dit :

    Souvenirs de pêche
    1) 1970
    Avec ma femme et nos deux enfants,nous venons passer les vacances d’été à Skikda.
    Nous sommes reçus par Mr SIAFA RABAH,facteur en retraite,grand ami de mon beau-père Louis DI NAPOLI,inspecteur central des PTT.
    IL nous avait SORTI de l’hôtel où nous étions descendus,estimant qu’il ne pouvait pas accepter: »que les enfants de LOUIS,son grand ami, aille dormir hors de chez lui!………………….
    Nous avons amené notre hors-bord équipé d’un 85cv « EVINRUDE ».
    Le bateau est amarré au Sport Nautique.
    Mr SIAFA nous accompagne dans des parties de pêche mémorables!
    « SRIGINA », »GRAND PLAGE », »FERME RICOUX » « BATEAU COULE » « GUERBES » « PISCINE DE JEANNE D’ARC »nous sommes allés partout…
    « PAGRES,POMPIERS,SOURIS »…on en a encore l’eau à la bouche!…
    Le problème avec Mr SIAFA…c’est qu’il y voyait très mal.
    Alors il nous guidait « oralement » pour l’alignement des « postes »…avec une patience infinie…
    Quant on était devant « la ferme Ricoux »,au large de la grande plage,il évoquait le temps AVANT 1914! où il apportait le courrier A CHEVAL!…depuis la poste de PHILIPPEVILLE!…
    Nous gardons de cet homme un souvenir ému…
    C’était UN ENFANT DE LA VILLE,NOTRE VILLE!
    comme LOUIS DI NAPOLI.

  29. Claude BOUCHET dit :

    Ce dialogue entre enfants de notre chère ville est magnifique.
    C’est la preuve que l’amour et la fidélité que nous portons à notre patrie trancendent tout le reste.
    Continue Nourdine à nous faire rêver!…
    J’espère avoir bientôt le plaisir de te connaître.
    Pour ma part,j’ai épousé une fille Di Napoli (son grand-père Augustin était pêcheur,avant d’avoir une épicerie à côté du Colisée).
    Ses ancêtres sont arrivés en provenance de Naples en 1857!…

  30. nourdine dit :

    bonjour, un féru du sport nautique vient de mettre en ligne une photo au forum de skikdamag devine?? de maurice criscuolo tenant un gros limon, la photo est tellement vivace qu’a aucun moment au court de court instant je n’ai pensé à sa mort. Merci pour cette image de cet icone du sport nautique.
    Un membre du forum a fait part du pointu transformé en voilier de son père, il avait été laissé en 1964 au niveau d’un garage du Béni melek, ce serait sympa de la part des résidents de ce quartier qui lisent skikdamag de s’informer.
    Je retourne au forum
    AMICALEMENT

  31. nourdine dit :

    GF.GDM j’ai oublié le fait que tu es allé pêcher la souris de mer à srigina, tu as du remarquer ce bras de mer qui se trouve derriere le passage avec une plage au fond était celle de cinq sous, on disait que le sentier marin arrivait jusqu’à ce bras de mer.Peut être que d’autres compatriotes qui ont eu des récits puissent apporter leur concours soit pour alimenter ou corriger le bouche à oreille qui avec le temps peut subir une altération.
    en toute amitié PFN

  32. nourdine dit :

    GF GDM Bonsoir, je viens de prendre connaissance de ton message et celui de jacky, merci pour vos encouragements à restituer tous ces récits.
    En ce qui concerne le bateau coulé de jeanne d’arc en réalité il semblerait (à vérifier) que c’était un sous-marin ou une carlingue échoué à côté du camp péhau à même la plage.
    Il n’avait pas l’envergure d’un bateau marchand ou de guerre. il était un excellent poste pour les pêcheurs à la ligne, des terrestres quoi ,mais pour ceux qui prennent la mer le bateau coulé est entre 60 et 80 m de fond. C’e que tu dits est juste quand on parlait de jeanne d’arc on disait le bateau coulé mais pour les gens de mer c’était celui au large du port.

    Actuellement il n’existe plus, il a été désensablé et découpé au même titre qu’une grande barge
    échouée appartenant à une société américaine venu réaliser un port flottant pour la livraison en mer du pétrole.
    Ce sont deux grandes bouées reliées à un pipe line terrestre, les pétroliers S’accrochent à cette bouée et récupèrent un gros tuyau flottant pour le placer dans les soutes et là commence l’opération de livraison avec un remorqueur en permanence.Par mauvais temps cette opération est suspendue et c’est le port qui prend le relai. par temps clair les deux ports sont utilisés (une partie de l’ancien port a été aménagé pour les hydrocarbures). Il existe aussi un troisième port methanier (Gaz et kérozène) situé à l’ex jeanne d’arc au sein de la zone pétrochimique.

    Le bateau coulé, objet de mon récit, se situe pour les plaisanciers plus haut que la petite sec et plus bas que le 45 brasses.
    La bradchoule est une petite ligne de 10 à 15cm attachée à un hameçon qui est nouée à la ligne principale qui reçoit plus bas le plomb.
    Le diamètre du crin doit être assez gros, parce que les prises au niveau de ce poste étaient des gros pagres et une autre variété de pagre appelé le pompier ( c’est un pagre avec une bosse à la tête qui ressemble à un casque de pompier) il fallait avoir une grosse ligne pour ne pas casser d’une part et pour pouvoir remonter ce gros poisson d’autre part, une ligne plus fine de 0.70 et 080 mm faisait très mal en produisant des entailles au niveaux des doigts. La prochaine sortie il fallait se mettre du sparadrap sur les doigts crevassés par la force de tension du crin de ce poisson.

    Les 15 ou 20 kg de chair vivante, il faut les faire décoller du fond, et c’étaient des coups de tête
    avec toute sa force, il faut bien maneuvrer mais une fois qu’il remonte les 20 mètres il bataille moins c’est la pression qui joue sur la vessie natatoire qui sort au niveau de sa bouche on dit qu’il boule et il fallait préparer le salabre (épuisette) ou le ganche ( un crochet ou un gros hameçon attaché à un gros baton) pour le récupérer.

    L’ancienne plage à cinq sous se situe plus bas que la cale à madzule qui elle est en face de srigina , ces deux appellations sont très anciennes c’était du temps du temps des bateaux pêcheurs à rames et à voiles avant l’avènement des bateaux à moteur, nos ancètres allait chercher le poisson juste à côté de la kiane (rocher à peine émergeant ou récif) en face miramar et dans la petite baie qui s’étend de stora à la grand plage).
    Bien sur que par la suite, les zones de pêche se sont étendues plus loin.

    Le plumier est le must des prises, il oscille entre 2 et 5 kg, c’est un très gros pageot avec en prime sur le dos une espèce de plume qui peut atteindre les 10cm, il est très beau à voir .
    Actuellement, les plaisanciers n’en ramènent plus.Pour ceux qui l’ont péché, l’évoquer est un véritable délice.
    GDM actuellement si je t’amène pour une sortie tu vas pas gerber dit parce je crois que tu as perdu le pied marin mais que non c’est pour rire ah je t’imagine jacky à la barre et toi à la proue
    le guidant. Bonne immerssion et bon vent.
    AMICALEMENT A VOUS DEUX PF N.

  33. nourdine dit :

    bonsoir GF.GDM, j’ai écumé tous ces endroits, j’avais acquis une pointe carré, avec un moteur renault culasse en fonte avec une magnéto, c’était mon premier bateau, j’étais à l’époque apprécié par mes ainés je pense à Mr Feu Castellano, au commandant d’arc qui avait une grande vedette, à Mr bourguerro.
    A cette époque le fils de criscuolo Alain avait construit un sacré deux pointes avec une cabine au milieu c’était nouveau parce que les pointus (comme le disent les gens du sud de la france) ne dispose pas de beaucoup d’espace.
    C’était une nouveauté, son papa Feu maurice avait une grande vedette dénommée le saint charles ses poste étaient le bateau coulé et le golfe..

    Quand on sortait en mer et que maurice se trouvait au bateau coulé, il fallait changer de route et aller vers un autre poste. Même situé assez loin de l’endroit de maurice on l’entendait pester avec son lots de jurons de bien de chez nous quand il ratait une prise.
    Les prise du bateau coulé était des pagres entre 10 et 20kg, on pêchait avec des lignes de diamètre 120mm et des bradchouls de 0.90mm. (repose en paix maurice on se souviendra toujours de toi)

    Généralement la technique de pêche veut qu’au bas de la ligne soit accroché un gros hameçon appelé le trainard avec 5 à 6 sardines, les lignes du haut quant à elles reçoivent une sardine pénétrée par les yeux pour finir l’hameçon avec la queue.
    Le bateau coulé ,d’après le récits de nos anciens qui ont vu le naufrage pendant la deuxième guerre mondiale, racontent que c’était un bateau hôpital lâchement coulé par l’aviation nazis.
    Il se situe à une demi heure du port avec un canot teuf teuf mais à quelques minutes avec un hors bord.

    Avant que je ne raccroche et à ce jour par temps calme on voit apparaitre des taches d’huile qui remontent du fond de la mer, et ce sont aussi ces tâches qui nous indiquent l’endroit par temps couvert ( lorsque les repères terrestres ne sont plus visibles). Il n’y avait pas de GPS à l’époque.
    Mon cher GDM, les souris de mer c’était juste avant le passage de sérigina à 20 m des rochers c’était la souris couleur rose pas trop grosse mais de l’autre côté du passage vers la plage à cinq sous dite « la tchinguafrend », il y avait les grosses de couleur verte et il fallait faire attention à ne pas se faire mordre c’étaient des dents de vampires et çà faisait mal.

    Pour l’anecdote de cette plage à cinq sous, on raconte qu’il y avait une route ou un sentier marin qui débouchait en face srigina et que les promeneurs lançaient des pièces de cinq sous à des nageurs qui plongeaient pour aller les retirer de l’eau.

    La chair de la souris est succulente, je l’assimile au poisson le saint pierre, il fallaitles tremper dans du lait, ensuite enfarinées pour enfin finir dans une huile bouillante lorsque la peau était dorée ,les retirer et laisser égoutter et très bonne dégustation avec un petit blanc de chez édouard Abadie.
    Peut être que nos compatriotes qui disposent de bateaux au sud et en corse pêchent toujours ce poisson, il parait qu’ils en existent de l’autre côté de notre mare nostrum.

    Allez on va donner les repères du bateau coulé qui sont omniprésents dans ma tête :
    La KOUBA de la villa bengana au dessus du chateau vert ou bien les escaliers du chateaux vert aligné au phare rouge de l’entrée du port d’un côté et de l’autre la pine (coté grande plage) avec le débarcadère de l’ile de srigina. Celà ferait certainement plaisir aux plaisanciers de la marina de stora qui sont fidèles à SKIKDAMAG.
    j’invites d’autres gens de mers à nous raconter leurs histoire, pour ma part je n’ai pas fini.
    amicalement à tous et à toi GF.GDM
    NOURDINE

    • SkikdaMag dit :

      Salut Nourdine, salut P’tit frère,
      Je viens de prendre connaissance de ton récit concernant le sport nautique et tout ce qui gravite autour de ce lieu mythique ; les coins de pêche, les pointus, les noms des poissons et la manière de les capturer… tu viens de faire revivre une des plus belle partie de notre existence !
      Si j’osais je dirais que tu es la mémoire vivante de notre cité avec en plus la manière de nous présenter tes messages. Lorsque j’ai créé ce site : SKIKDAMAG je n’imaginais pas l’audience qu’il pourrait un jour représenter, une moyenne de 700 visites par jour avec des pointes à 2000.
      Seul au tout début, j’ai très vite été rejoint par mon ami d’enfance Claude avec qui nous avons confortés les fondations de SkikdaMag et réalisés de nombreuses choses. Par la suite c’est Gilles qui s’est joint à nous avec son panier rempli d’histoires de Dodophe et enfin Joseph, un Oranais ; Philippevillois dans l’âme, est arrivé avec tout son talent d’artiste peinte pour mettre en image le fruit de notre mémoire.
      Nourdine, p’tit frère continue à nous régaler avec tes récits, tes anecdotes, ce site se veut ouvert à toute personne pouvant nous apporter, comme toi, le bonheur de revivre un passé perdu à jamais.
      Merci Nourdine, merci p’tit frère !
      Bien amicalement
      Jacky Colatrella alias Ben Merlan (le fils du coiffeur du numéro 38 de la rue Valée)

      • Gilles du Montplaisant dit :

        Bonsoir Nourdine P.F
        Découvrant le message de Ben Merlan, je viens adhérer totalement à ses propos ; continue de nous faire part, grâce à ta fidèle mémoire, de tes parties de pêche : tu es un puits de souvenirs, Merci et Bravo à toi.
        J’ai découvert avec plaisir tes indications et tu m’as appris tout plein de choses notamment « le bateau coulé » : tu me pardonneras mais depuis le Montplaisant, la mer on n’y allait pas tous les matins car à l’époque on se déplaçait seulement à pieds. Pour moi, « le bateau coulé » c’était à Jeanne d’Arc, bien après la piscine si mes souvenirs ne me trahissent pas. La plage « à 5 sous » vers SRIGINA, je ne connaissais pas non plus.
        Pour parler poissons, peux-tu nous dire ce qu’étaient les « bradchouls » ? Pour mettre un fil entre 90/100 è et 120/100 è, ce ne devait pas être des p’tites souris !
        Je suis sûr que tu pourras décrire aussi « le plumier ».
        Je ne t’ennuie pas davantage et continue de nous parler encore et aussi de poissons et de pêche.
        Bien amicalement,GDM G.F

  34. nourdine dit :

    oui à l’époque j’avais entendu parler de ce bateau bizarre qui a été construit, c’est vrai que feu mr Maurice criscuolo mécanicien de son état avait un moteur qui vombrissait tel le bruit d’un moteur d’avion.
    il faut se rappeler à l’époque que l’ensemble des moteur in bord tournait avec une magnéto, c’est elle qui remplace le delco et la bobine. Il fallait faire très attention au retour de manivelle qui était fatal pour les mains.
    Les souris de mer leur coin préférée était les lionceaux à quelques mètres du passage du diable
    l’ile qui se trouve près de la carrière et aussi dans le passage de srigina.

    Quant aux pageots, les variétés, on allait les chercher jalousement avec chacun son poste et il fallait faire attention parce que s’il y avait un plaisancier qui se pointait, il fallait courir au grappin et lâcher du lest pour que les repères ne permettent au nouveau venu de chipper le poste.

    Il y avait aussi, les postes de la petite sec, du 45 brasses, du bateau coulé et surtout les pines
    pour le tanoudes ( la dorade grise), et ensuite des endroits magnifiques tels l’aquapèze, les 7 iles
    oued tanger, le veau marin, la figurine et le poste de sidi achour ( connu par certains anciens il m’a été transmis par feu paulo castellano ) et enfin oued bibi pour le plumier, le pagre et le dentier(dentie).
    Tous ces moments je les ai vécu pleinement avec une pensée aux anciens qui ne sont plus de ce monde et un bonjour pour ceux qui se reconnaissent dans ces endroits.
    Je suis à toutes les sauces de philippeville.
    amicalement nourdine

    • Gilles du Montplaisant dit :

      Nourdine P.F, je te salue,
      Je vois que tu en connais un sacré rayon en matière de lieux de pêche et de variétés de poissons qui s’y nichent. Je pense que tu as pu continuer à faire de belles prises en mer.
      A l’occasion, raconte-nous de temps à autres, lorsque tu en as le loisir, raconte-nous l’une ou l’autre de ces parties de pêche. Je suis certain que tu feras plaisir à certains de nos lecteurs qui ont pratiqué ces endroits que tu cites.
      Bien cordialement à toi,
      GDM – G.F.

  35. M. Mathiot dit :

    Bonjour,
    J’étais petit mais je me souviens avoir été avec mon père, sur une corniche au début de la route de Stora du haut je crois, assister à une course de bateaux à moteur. Les bateaux venaient du fond du port, sortaient pour aller tourner autour d’une bouée et revenir vers la darse. Il y avait un bateau très puissant et très long d’un monsieur Criscuolo, dont le moteur faisait un bruit d’enfer. Il y avait eu également un petit bateau de manège d’enfant, qui avait dû être rendu étanche et où on avait adapté un moteur. Le pilote avait fait des essais au Sport nautique dans les jours qui avaient précédé la compétition et je l’avais vu de près. Evidemment il se déplaçait très lentement et la ligne de flotaison était très haute, c’est pourquoi on l’avait surnommé le clou du spectacle.

    • Gilles du Montplaisant dit :

      J’ai les mêmes souvenirs que Michel : être allé avec mon père sur la route de STORA du Haut pour voir ces régates. Quel spectacle !
      Plus tard, en 61, toujours à la Marinelle, Marceau SEGARRA avait monté un moteur In-bord sur son pointu « La Jeanine ». Pour dégommer et refaire démarrer ce moteur d’Avant-Guerre (39-45), nous avions donné du biceps à la manivelle. Un soir, Victoire ! Le moteur a toussé et s’est mis à tourner.
      Pour nous récompenser, Marceau nous autorisait à « sortir ». Accompagné d’un de ses fils, Francis, nous partions taquiner « la souris » ou le pageot autour de Srigina.
      Superbes moments inaltérables !

  36. nourdine dit :

    Je n’avais pas remarqué Mr Cadéo le storasien il était le beau frère à Ali Oudjani l’instituteur
    à l’école jules ferry.
    Mr Cadéo paix à son âme était un mordu de la traine à la bonite (stroumouling, sainte marie).
    et a toujours fréquenté le sport nautique et la marinelle après 1962.
    Ah les régates le meilleur lieu pour pouvoir voir l’ensemble du tableau nautique était les quatres ponts avec une paire de jumelle ou un longue vue.Tout le long de la route de Stora, un monde fou venait voir ces courses nautiques, avec un bal à la cloture.
    Bien sur il ne faut pas oublier l’animation qui se faisait à la marinelle avec l’orchestre à Baggur
    et son fantastique instrument la Cacavelle (merci à toi Gérard de me l’avoir rappelé).
    formidable époque
    merci mr Jacky

  37. nourdine dit :

    Mr Dinou je vois le flibustier de Maurice Criscuolo par la suite il a fait une acquisition d’une vedette in board dénommée « LE SAINT CHARLES » par contre je ne vois pas un ancien habitué le mécanicien PILATO du béni melek avec son hors bord  » LE BLACK JACK » il était dans toutes les régates qu’est-il devenu à cette époque. merci Nourdine

Laisser un commentaire